"SUPER" le nouvel album des Pet Shop Boys

giac the lad a écrit:

Selon certains pressages, un sticker indique que les futurs singles seront "20 something" et "Undertow".
Hum hum! Qu'est-ce que j'avais dit pour Burn?!
Mais bon suis quand même content de ces choix et des futurs remixes et faces B!

J'espère que c'est un premier avril parce que 20 something c'est se foutre une balle dans le pied !!!
Une faute de goût dans un album truffé de références et de fausses pistes, j'aurais préféré "one hit wonder" à la place, cela aurait été hyper cohérent.

Concernant l'album, ça donne pour l'instant :
- les très bons : "The dictator decides", "Into the air", "Say it to me"
- les bons : "The pop kids", "sad robot world", "undertow", "Hapiness", "burn"
- les "bons mais il manque un truc" : "Pazzo!", "Groovy"
- le "pas mauvais mais dispensable" : "Innersanctum"
- le mal aimé : "20 something"

Je reviendrais plus tard, pour développer tout ça.

Suis certain que ça va l'être, Neil a dit qu'un remix était en route, et ça se sent en interview qu'ils aiment beaucoup cette chanson. C'est celle avec "Dictator Decides" dont ils parlent le plus, je ne sais pas si vous avez remarqué. Elle ne ressemble à aucun autre single de leur carrière et ils sont fiers d'avoir pu incorporer ce rythme qu'ils adorent apparemment. Le placement aussi après The Pop Kids sur l'album me fait dire qu'ils y tiennent...

Moi au départ, je la trouvais hors-sujet sur l'album, mais maintenant, je l'aime beaucoup, la mélodie est très jolie (merci Purcell!) et le rythme prend bien, je pense que ça peut le faire

giac the lad a écrit:

merci Giac, tu l'as finalement fait ce mashup !

Merci Nico! c'est pas vraiment un mashup, juste un petit clin d'oeil à son aîné "I'm not scared" (version Introspective) tant les marches rythmiques se ressemblent!

giac the lad a écrit:

Suis certain que ça va l'être, Neil a dit qu'un remix était en route, et ça se sent en interview qu'ils aiment beaucoup cette chanson. C'est celle avec "Dictator Decides" dont ils parlent le plus, je ne sais pas si vous avez remarqué. Elle ne ressemble à aucun autre single de leur carrière et ils sont fiers d'avoir pu incorporer ce rythme qu'ils adorent apparemment. Le placement aussi après The Pop Kids sur l'album me fait dire qu'ils y tiennent...

Moi au départ, je la trouvais hors-sujet sur l'album, mais maintenant, je l'aime beaucoup, la mélodie est très jolie (merci Purcell!) et le rythme prend bien, je pense que ça peut le faire

Ça peut le faire en single, c'est vraiment inhabituel mais j'ai accoché à la première écoute. Par contre faudrait faire une vraie vidéo et pas seulement afficher les lyrics.

Happiness 5/5

Excellent morceau d’ouverture. La manière de chanter de Neil m’a plue tout de suite. Le morceau est bien produit et annonce bien la couleur du projet. Il ne se prend pas au sérieux et est particulièrement efficace.

The pop kids 3/5

Place de choix pour le 1er single. Il s’enchaine très bien avec Happiness. Même si le groupe a produit de meilleurs singles, The pop kids reste assez efficace et cohérent avec la couleur qu’ils ont souhaité donner à l’album. Le phrasé de Neil sur les paroles me gêne un peu.

Twenty-something 2/5

J’ai un peu de mal avec ce morceau. La rythmique ne me plait pas vraiment. Il arrive un peu tôt dans l’album en plus. Il ne s’enchaine pas bien avec Pop kids. Il fait un peu l’effet d’un pétard mouillé au moment où la fête semblait juste commencer. La probabilité que ce soit un single ne m’enchante guère…

Groovy 2/5

C’est avec ce morceau que j’ai senti que l’album n’allait pas être à la hauteur de mes attentes de la super fête. Le refrain n’est pas terrible et la production est mille fois inférieure aux pépites de Confessions on a dance floor de Madonna. Electric est déjà, à ce stade de l’écoute, bien plus intéressant.

The dictator decides 4/5

Dès l’introduction, je me suis dit que ça me rappelait I’m not scared et la période Very Relentless.. On sent la finesse de la production beaucoup plus aboutie également. Après Groovy, la différence de qualité est majeure. Après, même si je trouve le morceau réussi, c’est un morceau lent. Je m’attendais à n’avoir aucune ballade puisqu’ils avaient dit qu’ils avaient choisi que des morceaux uptempo. Au final, cette chanson montre que le projet n’est pas celui annoncé. Il s’agit finalement d’un album au format plus conventionnel. Sur le coup, ça m’a déçu. Mais le morceau est bon.

Pazzo ! 4/5

1er morceau interlude et premier rafraichissement. J’aime beaucoup. Le début me fait penser à Tutti Frutti de New Order. C’est libéré et sans complexe. Le track-listing de ce début d’album est très incohérent…

Inner sanctum 4/5

Découvert comme amuse-gueule, je m’attendais vraiment à ce qu’il soit plus représentatif du projet Super. L’enchainer avec Pazzo ! qui est aussi une récréation n’est pas une bonne idée. Ca ne fonctionne pas pour moi. Il me fait penser à Faithless, Energy 52, etc… J’aime beaucoup même si ça sonne un peu daté, sûrement assumé.

Undertown 4/5

Ce morceau a une très belle introduction. J’espère vraiment que ce sera un single. On y reconnaît la touche de Relentless dans la palette des sons électroniques choisis. Les percussions sont terribles et me font penser à Axis. Les couplets sont très beaux. Il s’agit d’une production très réussie. Le refrain est légèrement moins intéressant. Mais à ce stade de l’album, il m’a enjoué car pour l’instant, j’étais resté un peu sur ma faim. La fin est un peu ratée en revanche, ça se termine un peu en eau de boudin.

Sad robot world 1/5

Bon là, c’est un morceau de face B, clairement. Pourquoi a-t-il terminé sur l’album ? Clairement une erreur de casting là. Il plombe l’ambiance.

Say it to me 3/5

Un morceau très moyen qui plombe mes derniers espoirs quant à la qualité de cet album pour moi. Ce n’est pas très inspiré et sonne très cheap. Le mixage de la voix de Neil est assez mauvais sur l’album en général et particulièrement sur ce morceau. C’est très daté également. J’ai l’impression d’entendre un mauvais Stromae.

Burn 4/5

Il faut attendre l’avant dernier morceau pour enfin m’extasier un peu plus. Voilà un morceau putassier et bien assumé ! Il regarde droit dans les yeux les années 80 et la période Actually. Je suis un peu moins séduit par la voix haut perchée de Neil qui me rappelle trop Patrick Juvet. Mais putain que l’instru est bonne !

Into thin air 3/5

Intéressante à défaut d’être indispensable, elle est très mal placée en fin d’album. Burn aurait été un plus puissant feu d’artifice final.

Globalement, je suis assez déçu après les premières écoutes. Je m’attendais à une célébration dance implacable. La construction de l’album est clairement ratée. Les morceaux s’enchainent avec beaucoup d’incohérence. Certains morceaux vont me demander beaucoup de patience. En gros, je ne suis pas très convaincu par la production de Stuart Price sur cet opus, là où il avait excellé sur Electric.

Mon ressenti sur l’album est un peu à l’image de la pochette que je trouvais intrigante au début mais assez indigeste au final. Loin de la finesse de celle d’Electric.

Mon track-listing revisité :

1. Happiness
2. The pop kids
3. Undertown
4. Pazzo !
5. The dictator decides
6. Into thin air
7. Sad robot world
8. Twenty-something
9. Inner sanctum
10. Say it to me
11. Groovy
12. Burn

bref !! ils ont beau vieillir leur musique reste intemporel !!
et oui encore une claque !!!30 ans a nous pondre des disques a qui n en veux !! de please ( 30 ans y a une semaine ) a " super aujourdhui avec eux au moins on ne s ennuie pas !!! et on ne se lasse jamais y aura tjs des titres moins " up " que d autre mais avoué qd meme que peut de groupe des annees 80 peuvent encore surprendre a chaque nouvel albums !!
twenty something qui passe inapercu mais tellement efficase avec son petit rythme!! the dictator decide , presque parfait !!! sad robot world ou la voix de neil nous touche sur ce tempo calme !!! et ce burn qui "me " donne envie de tout casser !!! j ai eu peur mais me voila rassuré ^^ the story be continued !! album XIV ....

mais personne n aime " groovy " ??
1 burn
2 undertow
3 groovy

Si, Juga.

Si, moi.

jugamera a écrit:

Si, moi.

Allahu akbar

Pink a écrit:

Mon track-listing revisité :

1. Happiness
2. The pop kids
3. Undertown
4. Pazzo !
5. The dictator decides
6. Into thin air
7. Sad robot world
8. Twenty-something
9. Inner sanctum
10. Say it to me
11. Groovy
12. Burn

J'écoute dans cet ordre, c'est sympa aussi !

Je partage entièrement ton avis sur l’ordre des titres et l’incohérence de l’album, Pink.

Seulement deux écoutes à mon actif mais je suis plutôt mitigé.
En y réfléchissant, mon dernier véritable engouement immédiat pour un titre des PSB avait été pour Integral (et plus globalement pour Fundamental), il y a donc 10 ans.
Là, aucun titre ne se détache clairement du lot pour moi. C’est vrai que le tracklisting fait un peu douche écossaise ou pétard mouillé par moments.

Pour l’instant je retiens surtout Twenty Something, The Dictator Decides, Undertow, Burn avec des réserves (la voix sur le refrain ne me convainc pas, je trouve le morceau un peu bancal).

Je ne retiens rien de Groovy, Say it to me ou Sad Robot World. Même Pop Kids. Rentrés par une oreille, ils ressortent aussitôt par l’autre.

Les autres demandent des réécoutes mais Pazzo est plutôt sympa.

Happiness, euh non merci.

Super !!!! C’est ce qui est annoncé comme un mauvais pop-up sur le dernier artwork de Pet shop boys mais diablement efficace, ça crève les yeux !!! Mais qu’en est-il vraiment du contenu ? Avec «Super», le duo le plus fluo de la pop poursuit sa collaboration avec Stuart Price après un «Electric» bien énervé qui leur a permis de pérenniser la machine à tournée. Un projet en trois temps qui leur a donné un sacrée coup de fouet à leur discographie qui semblait prendre la pente descendante après quelques albums un peu en dehors de balises qui ont fait leur succès.

Pour ce second volet, les Pet shop boys s’amusent avec leur fans en teasant des extraits alléchants qui semblent perpétuer le terrain de jeu de l’album précédent. Puis, il dévoile «Inner sanctum» le frère caché d’Axis qui ressuscite non pas les basses dynamiques mais un tempo lourd vite gommé par cette scène trance 90’s au moment où elle s’est aseptisée, celle des Chicane, Faithless et autres Sash (sic...). Peu de temps après, ils enfoncent le clou avec «The Pop Kids», une relecture oldschool d’un improbable mix entre «Before» et «One and one make five» . Autant dire qu’on était prévenu, après le retro-futuriste «Electric», ils allaient encore déclencher la machine à remonter le temps, un peu comme s’ils retrouvaient les démentes expériences de «Very».
Bah détrompez-vous, Neil et Chris se sont foutus de notre gueule car «Super» n’est pas aussi super qu’ils nous l’ont annoncé, il est carrément différent car il pioche à peu près partout et pas forcément là où on les attendait en mettant ces deux trompe-l’oeil en avant. D’entrée de jeu, ils taclent Avicii sur son propre terrain en évitant de cloner la fête foraine qu’est «Hey brother» tout en dégainant un refrain country clamant haut et fort, façon comédie musicale, qu’il est long le chemin menant au bonheur annonçant clairement le but de ce qui va suivre. Mais là où «Electric» se plaisait à détailler les constructions sonores, «Super» se veut d’être plus immédiat pour contrer l’effet zapping chère à l’ère 3.0, celui du ultra-connecté dont les boys traitent avec une certaine ironie. Malheureusement, cela se fait au détriment des morceaux dont la durée se cantonne aux trois minutes trente pour la majorité, ce qui en quelques sorte pourrait desservir des titres pourtant efficaces comme «Groovy», «Say it to me» et «Burn» dont la fin se termine souvent en queue de poisson, coupant la chique à ceux qui les avaient retrouvé lorsqu’ils ont écouté pour la première fois «Electric». De même, le morceau dont le titre pourrait présager la même folie que «Shouting in the evening», à savoir «Pazzo!» aurait pu être plus travaillé dans sa folie au lieu de passer pour un simplet sautillant. Mais le gros point noir de cet album se résume en un titre «Twenty something» dont la mélodie parasite le texte autant que le rythme saborde la mélancolie. Si certains pensent à un vrai-faux groupe des Pays de l’est, on n’est pas très loin d’une Isabelle dont on aurait envie de crever les yeux pour avoir menti sur la marchandise en envoyant «L’aventurier» soit disant  au pays du reggaeton.
Le gros point fort de cet album reste, à l’instar de ce qu’ils nous ont présenté sur les deux albums précédents, c’est sa cohérence à la fois par la structure globale des enchainements et par l’enveloppe sonore qui reste au final le seul lien avec «Electric». A première vue, on dirait que l’album se scinde parfaitement en deux comme s’il était pensé pour l’édition vinyle. Face A, on a donc «Happiness» et «Pazzo!», deux farces qui encadrent ce que les boys peuvent faire dans leur diversité : «The pop kids», comme titre dance subtil, «Twenty something» un titre pop métronomique, «Groovy» un titre dance musclé et «The dictator decides» un titre down tempo sophistqué. Face B, on a la même intention mais génétiquement modifiée sur le plan minimaliste multiplié par deux : Deux titres dance contre un titre électro-pop. Aussi, est-ce que le tracklisting n’est-il pas penser comme des modules interchangeables de manière à former trois EP distincts par leur tendances, à savoir trois titres instrumentaux (un clone et deux plaisanteries), quatre titres électro-pop (période «Fundamental» en mode «Electric») et cinq titres dance efficaces (mais moins ambitieux que les meilleurs plages du premier volet) ?
Ce qui est intéressant de voir aussi c’est des titres comme «Pazzo!» qui semblent être clairement une réponse aux questionnement du «Dictator», un peu comme si, soyons fous, Gianfranco Bortolotti se lamentait de ses pantins. Car étrangement, les Pet shop boys font référence à ce que la dance music était dans la forme commerciale dans les années 90 sinon pourquoi le gimmick de «The pop kids» serait-il la recette de «Vocal» dans moule d’une house moins putassière ? Pourquoi «Pazzo!» résonne comme un instrumental de Technotronic qui aurait piqué la garde robe d’un U96 ? A l’époque où «Very» s’était écarté de cette dance décriée par les puristes, ne pointent-ils pas indirectement les puristes mais aussi les acteurs d’aujourd’hui en leur disant «Mais voyez vous ce que vous en avez fait !!! C’était commercial mais d’un point de vue sonore, ils étaient plus innovant que vous ne l'êtes actuellement» ? Là où les boys ont fait fort c’est avec «Say it to me» dont le gimmick semble tout droit sorti d’une plage d’Ibiza avant qu’elle ne dérape sérieusement. Alors oui, les titres dance de «Super» sont parfois «hyper rétro» mais c’est nettement mieux que cette scène dance qui ne fait que saloper le reggaeton en y greffant leur rythme accéléré sur des titres pop comme par exemple «The Pop kids» remixé par l’infâme Offer nissim ou plus clairement le «Judas» remixé par Guena LG.
Parmi d’autres enchainements troublants, on a ceux des textes qui n’ont pas encore tout dévoilés. D’abord «Twenty something» qui semble décrire la jeunesse d’aujourd’hui alors que «The pop kids» fait référence à celle de la génération précédente, «Groovy» et «Sad robot word» qui font référence aux dérives auxquels sont soumises les personnes ultra-connectés, «Intro the air» et «The dictator decides» aux rapports qu’ont les citoyens avec leurs dirigeants, mais aussi «Say it to me» et «Undertow» traitant des relations sentimentales quand «Burn» et «Inner sactum» traitent d’hédonisme dont «Hapiness» et «Pazzo!» semblent bien se moquer. Au final, «Super» pousse plus loin le côté fil rouge cher à «Elysium» pour proposer à la manière d’un puzzle chinois, autant de lectures et de possibilités le rendant plus profond que le côté minimaliste de certains textes ou mélodies le laisserait supposer.

Draach.

Analyse et review très interessante. Super n'est peut être pas aussi simple qu'il paraît.

C’est parti pour la partie "track by track"

Happiness : 4/5
Avec Hapiness, ça commence doucement, ça met en jambe avant monter tout doucement, la voix de Neil en écho est replacée rapidement par un hoquet vite intérrompu par un break chanté, c’est assez marrant mais avant qu’on ne se marre, le tempo nous invite à explorer la première pièce, histoire de voir jusqu’où peuvent aller les samples et les distortions sonores, un peu comme si Happiness constiturait la ligne d’arrivée d’ «Electric». Et lorsqu’on arrive enfin, l’ensemble s’évapore au son d’un pétard faisant place au silence : Le spectacle peut commencer

The pop kids 4/5
Au début je considérais ce titre comme une piste mineure d’ «Electric». Maintenant je le considère comme l’un des rares liens avec l’album précédent en rejoignant même certaines crtitiques, «The pop kids» était le lead singer à choisir car il se situe parmi 5 meilleurs titres de l’album, peut-être le meilleur sur le long terme.

Twenty something : 1/5
Le sujet proposé était intéressant mais la mélancolie du morceau est parasitée par la musique, l’effet dub de la basse ne colle pas tout au côté posé et surtout la caisse claire qui fait un battement de trop. Non le tempo ne doit pas «poump tchac tchac poump tchac  poump...» mais doit «poump (...) tchac poump tchac...». De plus, le côté bontempi de certaines parties n’arrange rien au fait que ce titre semble être une démo des inconnus, l'ensemble reste trop direct et manque cruellement d'élasticité pour que cela soit bien chaloupé. Peut-être qu'un autre rythme ou une autre ambiance aurait été plus pertinente. A la place, j’aurais mis volontiers «One hit wonder» pour son côté déconne fort bien assumé.

Groovy : 3/5
Le titre est un head banger parfait mais il est beaucoup trop court, l’intro et le final se devant d’être plus développé. Aussi, ces cris de foules, qui collent pourtant au sujet, desservent un titre pourtant très punchy. C’est très frustant au final.

The dictator decides : 5/5
Le genre de format qu’il fallait dans le développement pour en faire un bon titre d’album. Si l’intro est un clin d’oeil à «Introspective», on pense immédiatement à «Being boring» avec la sophistication de ce qu’on pu faire les boys par le passé. Il y a du «God willing», du «To speak in a sin» tout comme du «Transparent» le tout avec une noirceur percée par un chorus final tout juste trituré par un joli effet panoramique. Le titre est le pendant down tempo du meilleur d’ «Electric» et permet d’effectuer une nouvelle connexion en phase avec le projet dans sa globalité.

Pazzo! 3,5/5
Le titre dans sa première montée est un peu fou mais au bout d’une minute quinze on stagne pendant 30 seconde avant que la machine s’emballe sérieusement. Outre le côté simpliste de ce passage à vide, le titre s’arrête au moment où il aurait du aller plus loin dans sa folie pour dépasser le côté foutraque d’happiness. C’est dommage parce que j’aime bien le titre et l’idée.

Innersanctum : 2/5
Titre totalement dispensable qui aurait du finir dans une face B. Le pire c’est que les quinze premières secondes m’évoquent le «Turkish bazar» d’Emmanuel top et qu’au lieu de dévier le titre vers quelque chose de plus soft, faite de nappes à peine inspirées par un Chicane qui aurait enveloppé le Pizzicato d’un Sash! par des voix synthétiques. Le problème de ce titre, c’est que je suis un puriste de trance et que celle-ci représente la formule aseptisée d’un mouvement qui avec ses boucles acid pouvait m’emmener très loin dans les années 90.

Undertow : 4/5
Une intro qui aurait fait un bon titre d’ouverture ou de seconde partie, les synthés, le refrain le «clic clac» à chaque fin de phrase pendant le refrain sans oublier les petits détails rythmiques à peine perceptibles créent une dynamique qui rassure compte tenu du titre qui vient de précéder, un peu comme si les choses allaient enfin décoller si on attendait de cet album que des titres axès sur le dance floor.

Sad robot world : 4/5
Le texte est très en raccord avec la voix de Neil et l’habillage sonore. Petit bémol au pont musical vers les deux minutes dont le temps aurait du être doublé pour que la montée du synthés soit plus significative. Quant au ce final purement synthétique mais fort bien agréable, il fait étrangement le parallèle avec le choeur à la fin de «The dictator decides» comme si le dictator n’était plus un être humain mais ce monde virtuel qui est en train de se construire au fil des années.

Say it to me : 4,5/5
En dépit du fait que le titre se termine par un fondu coupant la chique, l’euphorie contraste curieusement avec le morceau précédent. Et si c’est rétro en utilisant également des formules simplifiées de la dance music (cf post précédent), ça me gène nettement moins du fait que le timbre et le volume du gimmick fluctuent au fil des secondes qui passent. Pour moi, c’est le second single à sortir mais je crois que je peux rêver.

Burn : 3,5/5
Au début, j’étais emballé par le côté très «Electric» pour avoir enfin un bon développement instrumental avec ce petit plus qui laisserait penser qu’on détiend le petit frère de «Fugitive». Cependant, je suis pris entre deux chaises face aux synthés sortant tout droit des années 80, non pas d’un «Always on my mind» mais d’un «P-Machinery» qu’ils n’auraient certainement pas renié. Au final, ça sonne comme une version vocale d’ «Axis» : Efficace mais aura-t-il la capacité d’un bon plaisir coupable à la «Vocal» ?

Into thin air : 5/5
C’est la bonne surprise de l’album, un tempo moderne, sorte de breakbeat assez simple pour être cohérent avec l’habillage sonore des titres down-tempo. Si le rythme a ce petit côté aquatique non négligeable, il est mis en valeur par le côté aérien des synthés et des nappes sonores assez subtiles combinées à une basse tempérée d’un LFO à ses débuts, sans oublier cette décélération qui clôt l’album en beauté. Un axe qui, j’espère, pourra se prolonger dans le troisième volet à venir.

C'est drôle, en ce qui me concerne, deux perles dans cet album: Twenty something (la mal aimée) et the dictator decides.

J'aime beaucoup "Twenty Something" et "Inner Sanctum"et beaucoup moins "Sad robot world" ou "into thin air", comme quoi ...

http://next.liberation.fr/musique/2016/04/01/pet-shop-boys-le-plein-de-super_1443353

Le duo britannique revient avec une pop électronique décomplexée, inspirée par les sons des années 90.

«Combien de Pet Shop Boys faut-il pour changer une ampoule ? Deux. Un qui change l’ampoule, l’autre qui fait la gueule.» Bien qu’éculée, la blague «officielle» du duo britannique fait toujours son petit effet. Depuis 1981, le numéro de Neil Tennant et Chris Lowe (qui ne sourit jamais en public) ressemble à l’auguste et au clown blanc de la techno pop. Révérés en Allemagne et au Royaume-Uni, les Pet Shop Boys sont vaguement méprisés en France, où on ne leur a jamais accordé le même statut que New Order ou Depeche Mode, sans doute parce qu’ils cultivent trop ce goût si british du second degré et du détachement. Perpétuellement en équilibre instable, leur pop électronique flamboyante flirte régulièrement avec le mauvais goût pur et simple. Si l’alchimie de leurs productions réside dans ce cocktail entre chansons douces-amères et hymnes pour clubs stéroïdés, l’extraordinaire sens mélodique de Lowe et la plume de Tennant, l’un des plus brillants paroliers de la pop culture, font régulièrement mouche.

Douzième album studio, Super s’inscrit dans la droite ligne d’Electric, son prédécesseur bodybuildé qui embrassait la culture club à pleine bouche, tout en se rappelant que, dans les années 80 et 90, le duo était réputé pour la qualité de ses chansons électroniques (format couplet-refrain) aux textes brillants et à la mélancolie toujours présente. Super agit ainsi comme une passerelle entre le «vieux» Pet Shop Boys et le nouveau, prenant comme point de référence thématique et musical les années 90, époque de leur climax créatif (en particulier sur l’euphorique single The Pop Kids). On surprend çà et là des gimmicks qu’on n’avait pas entendus depuis vingt ans et des recyclages malins de sonorités venues de la house qui donnent au disque un sentiment global d’euphorie et d’hédonisme débridé. Décomplexé, nostalgique, enjoué, spirituel (on n’avait encore jamais dansé sur les états d’âme d’un dictateur, comme sur ce The Dictator Decides) et toujours vaguement triste en même temps, ce Super très réussi apporte une forte dose d’intelligence à la pop music. Ça fait du bien.

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Le cousin français. Même finesse, même détachement, le cynisme en moins, quelques guitares en plus.
Benoît Carretier

Twenty something est mon titre préféré !

Pascal a écrit:

Twenty something est mon titre préféré !

Pas mieux

Ah ben ce n'est donc pas le mal aimé qu'on croyait ... ^^

Mon classement par notes:

1. Dictator Decides: 10/10
2. Burn: 10/10
3. Undertow: 9/10
4. Say it to me: 9/10
5. Groovy: 8/10
6. The Pop kids: 8/10
7. Twenty-Something: 7/10
8. Inner Sanctum: 7/10
9. Into Thin Air: 7/10
10. Happiness: 6/10
11. Pazzo: 6/10
12. Sad Robot World: 5/10

Fantaroux a écrit:

Pink a écrit:

Mon track-listing revisité :

1. Happiness
2. The pop kids
3. Undertown
4. Pazzo !
5. The dictator decides
6. Into thin air
7. Sad robot world
8. Twenty-something
9. Inner sanctum
10. Say it to me
11. Groovy
12. Burn

J'écoute dans cet ordre, c'est sympa aussi !

Merci Nico, j'aime bien l'idée des trois parties de 4 titres:
- 1ère partie uptempo avec intro, deux singles dance et 1er interlude euphorique
- 2ème partie plus downtempo mais tout aussi électronique et avec une ambiance très PSB, j'aime particulièrement l'enchainement dictator et thin air qui fonctionne à merveille
- 3ème partie club lancée par le 2ème interlude inner sanctum puis montée jusqu'au final burn qui clot parfaitement l'album.

Je trouve que c'est l'album dont le track-listing est le plus mal fichu.

Farfounet a écrit:

Je partage entièrement ton avis sur l’ordre des titres et l’incohérence de l’album, Pink.

Seulement deux écoutes à mon actif mais je suis plutôt mitigé.
En y réfléchissant, mon dernier véritable engouement immédiat pour un titre des PSB avait été pour Integral (et plus globalement pour Fundamental), il y a donc 10 ans.
Là, aucun titre ne se détache clairement du lot pour moi. C’est vrai que le tracklisting fait un peu douche écossaise ou pétard mouillé par moments.

Pour l’instant je retiens surtout Twenty Something, The Dictator Decides, Undertow, Burn avec des réserves (la voix sur le refrain ne me convainc pas, je trouve le morceau un peu bancal).

Je ne retiens rien de Groovy, Say it to me ou Sad Robot World. Même Pop Kids. Rentrés par une oreille, ils ressortent aussitôt par l’autre.

Les autres demandent des réécoutes mais Pazzo est plutôt sympa.

Happiness, euh non merci.

très bonne analyse, comme d'habitude ! Que ferait-on sans ta clairvoyance et ta finesse d'esprit ?