Que dire... C'est dur pour vous qui êtes en France, que ce soit à Paris ou en Province. En ce qui me concerne, c'est encore plus dur, plus violent, que les attentats de janvier. Tous mes amis français de Manchester ont comme moi pris un sacre coup sur la tête, et je suis sur qu'on partage non seulement l'horreur, le dégoût, la tristesse, mais aussi un immense sentiment d'impuissance et du coup, d'isolement, parce qu'on est loin de vous (même si l'Angleterre, ce n'est pas si loin), et qu'on voudrait dire que nous aussi, on est là, à avoir mal, et à vouloir partager notre peine et notre incompréhension. Loin des yeux, mais pas loin du coeur, bien au contraire.
Fredot, on discutait des conséquences à venir de ces actes avec mon collègue mexicain ce matin au boulot, et oui, il va y avoir des conséquences. Les premières seront électorales, et les électeurs n'auront pas cette fois peur d'exprimer leur colère. Que ce soit en France ou ailleurs...